Pour s’en convaincre, juste un double chiffre. Le premier : dans son programme pour la Tunisie de demain, le Chef de l’Etat a promis de porter à 30% au moins la moyenne de la présence de la femme dans les hautes fonctions et aux postes de décision et de responsabilité en 2009. Le second : les résultats des élections du Comité central du RCD issus du Congrès du Défi, tenu il y a une dizaine de jours, montrent que le taux de représentation de la femme dans la nouvelle composition du comité atteint les 37,9%. C'est-à-dire que plus du tiers de l’élite du grand parti politique chargé du Changement est constitué de femmes !
Et le RCD n’est qu’une image du statut hautement respectable auquel s’est hissée la femme tunisienne après plus d’un demi-siècle de la Proclamation de la République et plus de deux décennies de Changement. Acteur de premier plan et partenaire indissociable de l’homme tunisien, la femme assume avec bonheur ses responsabilités, aussi bien au sein de la famille dont elle est le ciment et la matrice que dans l’exercice de sa profession. Et là, elle est aujourd’hui reconnue pour ses compétences qui n’ont rien à envier à ses consœurs des pays développés.
Voire, sa présence à tous les niveaux suscite une profonde admiration de la part de la totalité de la Communauté internationale qui la sait active dans le monde agricole, dans les usines de textile, dans les industries mécaniques et électriques, dans les technologies de l’information et des communications, la médecine, le Barreau, la finance, l’aviation…
Manoubi Akrout .