فضحونا في العالم الله لا تربحهم 2

مرة اخرى و في نفس الموقع الالكتروني يقع الزج باسم تونس ...

و هنا مانلومش عل الصحفي لكن نلوم عل البهايم اللي عامله قروبات و صفحات تروج لنظريات المؤامره و كأنو الجيوش الماسونيه عل الحدود بينما عدونا الحقيقي هو الجهل و التجهيل اللي ينشروا فيه ...

نداء لكل من تهمه صورة تونس في الخارج ،

نداء لكل من يهمه الاقتصاد التونسي و نحن على ابواب موسم سياحي نرجوه جيد ..

القضيه هاذي خطيره و عبث بارزاق التوانسه و امنهم و ليست مجرد لعبه في الفايسبوك لان وسائل الاعلام الاجنبيه قادره انها تفسد كل ما صرفت المليارات من اجل بناءه صورة البلد السياحي المضياف و المتسامح .

هذا المقال الجديد في الموقع الفرنسي :

Après avoir été censuré en Chine pendant quelques temps, voici que ReadWriteWeb se heurte à d’autres adversaires de la liberté d’expression. En l’occurrence, un (ou plusieurs) groupe(s) originaires de Tunisie (à priori), organisant des raids sur des profils de citoyens tunisiens (mais pas que) dont le comportement et les revendications sont jugés contraires à l’islam (à leur vision de l’islam, tout du moins).

L’implication de RWW dans cette affaire a commencé lundi dernier, quand nous avons relayé dans nos colonnes le billet de Jilian York expliquant comment ces groupes s’organisaient pour bannir de Facebook ceux qu’ils listaient comme ennemis de l’Islam.

Encore une fois, est-il utile de le préciser, l’Islam est une religion de paix, il n’est nullement question ici de porter un jugement sur celle-ci mais plutôt de décrypter les tenants et les aboutissants,

en terme de média sociaux, derrière cet affrontement. Il est par ailleurs plus que vraisemblable que ceux qui ont été visés par de telles attaques se soient organisés pour mener des représailles sur le même mode d’action, et nous n’avons pas la moindre idée de qui a commencé, ce n’est pas ce qui nous intéresse ici.

Il nous a également été rapporté des agissements similaires menés par des groupes pro israéliens à l’encontre de profils affichant leur solidarité avec le peuple palestinien ou dénonçant la politique colonialiste israélienne, et l’on peut facilement imaginer que la réciproque soit également en place. Plusieurs témoignages nous ont par ailleurs fait part d’opérations d’infiltration de ces divers groupes destinés à les noyauter ou à les dénoncer aux autorités, ainsi que d’autres techniques de guerilla et d’espionnage assez classiques dans le offline.

Nous avons par ailleurs mis la main sur différentes vidéos expliquant ces techniques par le détails, hébergés sur Facebook (note à l’attention de Facebook : censurez cela et vous êtes certains de faire empirer la situation).

Faire désactiver un profil ou une page sur Facebook est relativement simple, il suffit qu’un nombre suffisant de membres signalent celui-ci comme étant un faux profil pour que la désactivation soit automatique. Facebook étant l’outil rêvé pour organiser des actions de groupe, ce genre de guerilla était inévitable… ou pas.

Car le cœur du conflit (sur Facebook, entendons nous bien) est la possibilité de dresser des listes basées sur les préférences affichées sur les profils et leur appartenance à des groupes ou des fan-pages. Jusqu’en novembre dernier, ces informations pouvaient rester confidentielles, mais voilà : Facebook a décidé de façon unilatérale que la vie privée avait évoluée, et que ces informations se devaient désormais d’être publiques. Avec cette évolution dans le fonctionnement de Facebook, des listes diverses et variées allaient pouvoir être constituées, d’autant plus facilement que la liste de vos amis – qui partageant vraisemblablement vos idées -, est elle aussi devenue publique.

Le résultat : des milliers de profils ainsi radiés de toute vie sociale en ligne, obligés pour beaucoup de vivre sous de fausses identités et à en changer régulièrement, ce qui les met, de facto, en violation des règles d’utilisation promulguées par Facebook.

C’est la première fois, à notre connaissance, que de sérieuses conséquences se font jour suite à l’évolution de la notion de vie privée sur Facebook, et ironie de l’histoire, il semble que ce soit l’idéologie que les américains combattent au Moyen Orient qui en tire parti pour éradiquer ceux qui prônent un islam modéré ou qui revendiquent leur laïcité.

Après le cuisant échec d’une Amérique qui tente d’imposer par la force sa vision de la démocratie en terre étrangère pour y faire naitre, en lieu et place, un terreau favorable aux visions les plus radicales de l’islam, est-on en train d’assister à la même chose sur le terrain du virtuel, où Facebook impose de façon unilatérale à un monde multiculturel sa vision de la vie privée et de sa protection ?

Toujours est-il que nous avons clairement à faire ici à un énorme revers de l’impérialisme américain en matière d’idéologie de la vie privée. Ce qui marche aux Etats Unis peut mener à de sérieux problèmes ailleurs. Il est temps pour Facebook de revenir sur ses décisions quant à la récente évolution de sa politique relative à la vie privée, sans quoi il deviendra un terrain de bataille, ce qui pourrait gravement lui porter préjudice, tant en termes d’image qu’en termes d’usages.

L’hypothèse d’un Facebook qui augmenterait ses capacités de modération est plus qu’invraisemblable, outre un sérieux problème d’image, les revenus de Facebook ne permettent en rien d’envisager de faire la police auprès de 400 millions d’utilisateurs.

J’ai eu l’occasion de rencontrer la responsable des relations publiques de Facebook en France hier pour lui expliquer en détails la situation, elle m’a assuré avoir mis Facebook au courant et nous leur avons proposé une rencontre – virtuelle – afin d’avoir leur point de vue sur la situation, mais nous sommes pour l’instant sans nouvelles de leur part. 24h, à l’heure du real time web, de la part du leader mondial du real time web, pour un problème que l’on peut facilement considérer comme majeur, ça commence à faire beaucoup.

Nous donnerons dans les jours qui viennent la parole à différentes personnalités du milieu internet originaires de Tunisie, afin de leur offrir une tribune et de profiter du regard qu’ils portent sur la situation, et nous invitons bien évidement ceux qui ont un avis différent à discuter de façon constructive, non pas des conflits qui secouent l’islam – RWW n’a vraiment aucune légitimité sur ce terrain là – mais de son transfert sur le territoire du virtuel.

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